6 février descente à terre à MINDELO au marché et au carnaval, et dépaysement complet :
Les rues pullulent de bar avec de toutes petites portes, un mur complet de bouteilles d’alcool sur 2 m 50 de haut, avec la télé qui hurle, un brouhaha immense dans la rue, un singe nous épie, à l’entrée du bar des perroquets. Cette fois nous sommes en minorité, nous les blancs, et ce sont des touristes. Quand on arrive au marché de poissons couvert, (2 kg de poissons Viera rouge pour 4 €), on ne nous regarde pas d’un sale œil. Les vendeurs espèrent seulement une vente.
Le soir, c’est le pré-carnaval au son de musique Afro-Cubaine ou Brésilienne, les capverdiens déguisés avec des pagnes en paille défilent, jeunes en majorité, ils sont heureux de faire la fête. Même si le salaire minimum n’est que de 150 €, la pauvreté n’est pas flagrante, avec le système D, ils s’en sortent, le troc et l’économie souterraine est forte. Le soir, des étudiantes en marketing nous questionnent pour une étude de marché sur le montant des devises consommées par les touristes.
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