Malgré des attentions de chaque jour sur le moteur qui est bichonné , le principe d’Antoine le chanteur et ingénieur mécanicien nous est une fois de plus rappelé dès 7 heures du matin: LE THEOREME :
« Tout moteur à explosion plongé dans un navire est par essence même, si c’est un diesel, dans un état stable appelé état de panne, toutefois à l’aide de multiples attentions, il peux passer dans un état instable appelé état de marche ! »
Les faits : à peine avons nous relevé l’ancre, le moteur tousse et siffle. J’accélère puis il cale : un bout dans l’hélice ? Une panne de gasoil ? Une saleté dans les gicleurs ? On remet rapidement l’ancre, on plonge sous le bateau, ouf ! Pas de bout dans l’hélice. J’insiste, il repart mais le voyant de température s’allume et là, plus d’eau de refroidissement à l’échappement ! Je démonte l’ impeller, toutes les aubes de la turbine sont présentes mais pas une goutte d’eau dedans, je mets de l’eau dans les tuyaux de refroidissement pour réamorcer le filtre à eau mais rien , la turbine est désamorcée

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Appel téléphonique au seul dépanneur in bord Volvo du coin, Caraïbes diesel : « Allo, on est sur ancre bloqué dans la baie de marigot.
– Oui, je suis à 10 jours de délai sur le planning, je vous rappelle cet après midi pour voir si je peux faire quelque chose, en plus vous êtes sur ancre ce n’est pas très pratique pour moi. »
L’après midi passe, personne ne rappelle, il faut se débrouiller tout seul, un barbu passe en annexe, je le hèle, un coup de chance, c’est un mécano et il m’explique comment réamorcer et hop c’est réparé
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