TEMPETE DE SABA A SAINT MARTIN
Un avis de mer forte avec vagues de plus de 3 mètres pour 3 jours côté caraïbes de SXM CYCLONE nous empêche de partir vers la destination initiale PORTO RICO, aussi je décide de rallier Saint martin, île en partie française à 32 milles avec un départ planifié vers 10 HEURES. Temps de traversée prévu : 6 heures mais le vent et la mer se lèvent méchamment et deux fois la distance et trois fois la peine au louvoyage (voir photos d’open cpn) font que nous n’atteindrons la baie de Marigot que vers 22 heures (soit 12 heures après !) avec un dériveur intégral qui remonte très mal au près et tire des bords bretons (carrés).
La capote vieille de 15 ans mène un combat contre les déferlantes et finalement ce sont les déferlantes qui gagnent ! Sa façade latérale cède et se découd du haut en bas nous enlevant toute protection. Heureusement c’est Jean Paul freelance à St Martin qui est dispo pour la recoudre.
Arrivée de nuit dans la baie de Marigot avec un peu de stress car il faut slalomer entre les bateaux au mouillage et la côte, mal balisée, la nuit est noire sans lune, on ne voit que les feux de mouillage et encore au dernier moment et pas les ombres des bateaux. Un seul bateau qui oublie de mette ses feux de mouillage et c’est la collision assurée !
22 heures tapantes, on mouille l’ancre dans une mer encore agitée avec 80 cm de creux pour un fetch de 300 mètres, pour dormir pas facile, ça roule mais la fatigue l’emporte et 15 mn plus tard tout le monde dort.
Le lendemain, un voisin prétend que notre éolienne risque de le réveiller la nuit et nous demande de l’arrêter (comme si je pouvais tenir au mouillage sans charger les batteries de nuit !) puis nous quittons le bateau pour aller déguster une vraie brandade de morue
(80 % de morue et 20 % de pommes de terre) au restaurant le Sous Marin près de la marina royale.
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