– TYREL BAIE : DES DESSOUS CHICS POUR FLEUR DE SAIL : ARRET TECHNIQUE AU TRAVEL LIFT
Un bruit inquiétant était apparu lors de la descente des 2 000 milles, vent arrière la dérive tapait, comme si on allait perdre la dérive et nous avions été obligés de descendre dérive relevée. Un chantier géré par des autochtones très sérieux (moins de 300 € Travel lift et karcher si on fournit l’antifouling et si on le passe soit même ) nous semble idéal pour un carénage et un remplacement de patins en téflon que nous avons perdus en transat sur le puits de dérive. Malheureusement une fois à terre, le diag est implacable et il faut lever FLEUR DE SAIL au travel lift pendant 24 h , nous allons vraisemblablement rester 10 jours à terre .
Ici la main d’œuvre n’est pas cher mais l’antifouling spécial caraibes c’est 2,5 fois plus cher qu’en France, et heureusement un peu prévoyant nous l’avions acheté en Espagne avant.
On n’en profite pour changer les passe coques aux normes USA qui arriverons à dos de tortue sous 8 jours .
Nous sommes obligés de repousser de 8 jours la visite de nos amis bordelais. Didier le breton solitaire également à terre pour carénage, nous tient compagnie , ainsi ques lchèvres qui broutent au pied du bateau (Didier pas encore ) et nous passons presque toutes nos soirées ensembles parfois sur le bateau parfois au resto, à raconter nos aventures de bateau et se baigner en journée, avec parfois de magnifiques découvertes, y compris une langouste cachée dans sa chaumière sans murène à côté pour les protéger.( La murène peut vous croquer la main tout entière BRR….) un iguane (mais pas sous l’eau ).Finalement on se fait très vite à cette vie où on a rien à faire sinon manger, la sieste, et se baigner puis se coucher un peu comme les poules car à 5h 20 du matin chaque jour nous entendons le chant du coq et le soir c’est le gazouillis de centaines d’oiseaux.
A bord c’est le chantier complet , électricité, passe coque, dérive, antifouling, finalement on couche dehors dans le cookpit
FLES CHEVRES BO
Je prefere te voir faire cette partie la que celle sur la tempete.
Encore felicitations pour cette traversée.
Meme si ca donne un peu envie, je pense qu avec Jenny, on en restera à nos allers retours à l’ile aux oiseaux. 😉