Depuis le départ de las Palmas, la mer ne nous a pas épargnés : 4 jours de lessiveuse avec une mer forte et des déferlantes qui nous arrosent copieusement, une très forte humidité la nuit et des nuits fraîches à veiller pour les quarts par quinze degrés Celsius alors que nous sommes au 20ème parallèle de l’équateur, on se demande si nous aussi, on est câblé pour jouer les Moitessier, mais oh miracle ! Depuis le départ de DAKHLA ce midi, la mer est calme, nous n’avons mis que les 2 voiles d’avant au grand largue ; génois et trinquette, et on file à 4 nœuds et demi avec 12 nœuds de vent, et à 5 nœuds avec 18 de vent. Enfin un repas en mer le midi les bras nus et sans renverser le contenu des assiettes , ceci plus le plaisir d’avoir la visite d’une dizaine de dauphins au matin du 31 janvier et du 1er février nous réconfortent enfin avec le plaisir de la traversée.
Arrivés au cap vert, on rencontre un voilier démâté pendant la descente des Canaries qui est descendu sous gréement de fortune à 3, 5 nœuds ; l’assurance ne prend que 50 % des frais à sa charge et 0 euros sur le transport du nouveau mât, le reste à charge dépasse 15 000 € !A mindelo , Jean Pierre à perdu son étai , son génois et tordu son tangon en deux dans une survente il est bloqué pour un mois
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